Les hôpitaux en Espagne sont submergés par les nombreux cas de bronchiolite qui surviennent chez les enfants. Il convient de rappeler qu’en Espagne, selon les données de la Association Espagnole de Pédiatrie (AEP)100 000 cas surviennent chaque année chez les enfants de moins de 2 ans, devenant ainsi la principale cause d’hospitalisation en pédiatrie, puisqu’entre 15 et 20 % des enfants atteints de bronchiolite doivent être hospitalisés, surtout s’ils ont moins de 6 mois. .
Le virus respiratoire syncytial, principal responsable de cette maladie qui provoque une inflammation des bronchioles (voies respiratoires inférieures), touche surtout les enfants de 0 à 4 ans, selon les dernières données disponibles du rapport de surveillance sentinelle sur les virus respiratoires publié pour lui Institut de santé Carlos III. D’ailleurs, le Société espagnole des urgences pédiatriques Elle s’inquiète du moment où le pic de cas sera atteint après leur multiplication au cours du dernier mois : environ 40 % de plus que les autres années.
La bronchiolite débute comme n’importe quel rhume ou rhume (toux, nez qui coule, fièvre, perte d’appétit…). Mais c’est la respiration qui confirme le diagnostic : si l’enfant a des difficultés ou une respiration sifflante dans la poitrine, c’est un motif de consultation pédiatrique.
« Si notre petit a reçu un diagnostic de bronchiolite, il faut savoir que la durée moyenne du processus est de 10 jours et peut durer jusqu’à 21, donc il faut être patient », rappelle-t-il à ce journal. Laura Alvarezpédiatre connu sur les réseaux sociaux sous le nom de @lapediatralaura.
Une fois que l’agent de santé a confirmé le diagnostic, la famille doit suivre les instructions appropriées. Álvarez détaille quoi faire et quoi ne pas faire si votre enfant a une bronchiolite :
– Ne pas donner d’antibiotiques « car c’est une maladie causée par des virus, sauf s’il y a une surinfection bactérienne associée », explique-t-il.
– « Il est important de savoir qu’il est déconseillé d’utiliser des antitussifs, expectorants, mucolytiques, anti-catarrhal ou antihistaminiques puisque leur utilisation est déconseillée chez l’enfant de moins de 6 ans en raison de leur manque d’efficacité prouvée et d’effets secondaires potentiellement graves « , détaille Álvarez.
– Faites des lavages nasaux pour aider le bébé à éliminer le mucus du nez. « Il est très important de garder les voies respiratoires dégagées avant de manger et de dormir », se souvient-elle.
– Placez une serviette, un oreiller fin ou tout ce qui permet de le surélever sous le matelas pour que le petit soit allongé mais légèrement incorporé. Ainsi, vous respirerez mieux.
– De l’eau : il faut leur offrir beaucoup de liquide. Si vous allaitez, prenez du sein ou du lait.
– Nourriture : « il faut proposer fréquemment des liquides et de la nourriture, en divisant les prises, c’est-à-dire moins de quantité plus de fois car l’enfant peut se fatiguer en mangeant », explique le pédiatre.
– Fièvre : utilisez des antipyrétiques pour soulager votre inconfort. Ne le recouvrez pas trop.
– Évitez les environnements avec de la fumée de tabac : les fumeurs ne doivent pas fumer dans la même pièce ou zone où se trouve l’enfant.
Enfin, Álvarez souligne que « dans certains cas, le fournisseur de soins de santé peut demander un test bronchodilatateur avec du salbutamol, mais seulement dans certains cas. Il n’est pas recommandé de manière générique.
Du Société espagnole des urgences pédiatriques (SEUP), rappellent également qu' »il n’existe aucun médicament qui guérisse la bronchiolite ». Ainsi, « il est très important de connaître les signes avant-coureurs pour lesquels nous devons aller aux urgences », rappelle Álvarez, qui précise qu’il faut y aller lorsque le mineur présente « la peau ou les lèvres bleutées, s’il fait des pauses d’apnée (arrêts respiration pendant quelques secondes), présente des symptômes de détresse respiratoire (par exemple, il respire très rapidement), présente un malaise général, une très forte fièvre prolongée ou est très petite (moins de 3 mois) ».